6h00 du matin: début de notre journée vers la fameuse réserve Ras Mohammed.
Après un p'tit déj' copieux où l'on n'a même plus à demander ce que l'on veut
tellement on fait partie des habitués, direction FreeDiveDahab en minibus pour
rejoindre notre guide de la journée, un jeune amerlok de 20 ans, Dylan, qui frôle
les 60 mètres après 3 ans de pratique dans le Michigan en lac gelé!
Nous partons donc à 5 (Franck reste à l'hotel pour kiter sur le fil des vagues).
Après plusieurs checkpoints gardés par des militaires armés à la mitraillette, voire dans
un tank pour certains!, direction Sharm El Sheik.
On remarque que les plastiques décorant les buissons dans le désert et les dromadaires morts "bornes kilométriques"
ne font plus partie du décor en s'approchant de la réserve Ras Mohammed.
Enfin une ambiance "total désert" avec aucun signe de la présence homo sapiens
Sophie trouve que la partie désert de la réserve a des allures de St Marie la Mer, Ha la Camargues!
Sûrement parce qu'il y a une lagune asséchée. Manque que les flamants roses ...
On se met à l'eau au 1er spot après avoir déchargé les affaires à l'ombre d'une paillote.
Après une courte marche en combi néoprène sous 34 degrés au moins pour atteindre la mini lagune à gauche de la paillotte, on plonge dans une eau translucide plus chaude
qu'au blue Hole.
On passe dans le blue de la mer après avoir passé un canyon grotte en apnée. Là nos yeux en prennent plein leur pupille.
Gorgones, corail de toutes les couleurs, eventail de mer, et j'en passe.
Pareil pour les poissons: une grande diversité et surtout un très grand nombre: baliste, poisson cochet, diodon,
poisson clown, etc.
Tout cela sur 15 mètres de fond au max.
Le reef est criblé de canyons et grottes, idéal pour l'explo.
On fait un tour de plus d'une heure puis on ressort devant la paillotte par une eau transparente sur fond de sable blanc.
Lunch time: le chauffeur du minibus sort de son coffre plusieurs plats chauds supers bons faits par sa femme apparemment: poisson, riz et viande.
Bref, on se remplit bien le ventre et on fait une mini-sieste avant d'aller sur le 2nd spot qui se trouve à droite de la paillotte dans cette lagune.
On sort de la lagune pour atteindre le reef et Dylan nous met en garde: faudra palmer un peu plus que précedemment car on doit aller sur une petit île en face.
Donc faut pas trop traîner, hein Stéphane!

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On limite un peu les photos car les plus beaux poissons seront autour de l'île.
Mon repas me reste un peu sur l'estomac, à Sophie aussi. Faut dire aue l'on a eu que 3/4 d'heure pour digérer.
Manu, lui, se sent en forme.
A tel point qu'il fait osmose avec le décor, au point de se graver le corail sur le front ... plus de peur que de mal heureusement.
De toute façon, les cicatrices, ça fait viril

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On est à nouveau passer en apnée dans un petit canyon plutôt étroit, ouf ça passe. Là on est au milieu des coraux et se retrouve face à face
avec une raie léopard.
Soudain, on entend le bruit d'un moteur. On se retourne et on voit un troupeau d'"homo palmus barbotus italionus" nous entourer. Aie, cette espèce étant très envahissante et
dangeureuse par ses coups de palmes hasardeuses, on se dirige rapidement vers l'îlot un peu au large entourée de reef, un spot connu pour le diving (scuba et free) vu le nombre de bateaux qui mouillent autour.
Notre tranquillité retrouvée, nous découvrons avec émerveillement les abords de cet endroit: on commence par se retrouver nez à nez avec un immense banc de snappers.
Impressionnant! et en plus, ils ne sont pas farouches ce qui nous permet de faire de très belles photos.
Puis on fait le tour de l'îlot croisant au passage des bancs de nasons et surtout une énorme murène verte à 12 mètres de fond qui a bien voulu poser pour nos photos.
Elle a la gueule ouverte, signe d'amitié d'après Sof.
On finit par une chaîne de l'amitié à 10 mètres der fond immortalisée par une photo (merci Dylan).
Puis retour au minibus qui vient nous chercher dans la lagune voisine à celle où l'on est partie.
Là Stef décide de voyager à la locale, sur le toit du minibus, pour prendre des photos de la réserve.
Bon il a beau faire ventouse sur le toit du minibus, pas possible de rouler a l'Egyptienne comme cela.
Après son retour dans le minibus, retour vers Dahab en comatant.
On retrouve notre Franck tout souriant, signe d'une bonne journée de kite.
Demain retour dans nos montagnes, cela passe trop vite ...
On reviendra!